mercredi 8 juin 2011

Vous voilà bien sage

 Vous voilà tellement sage, qu'il est impossible de ne pas vous proposer de preuves en image du dernier concert.
 A notre avis et d'après nos calculs, il semblerait que la petite blonde serait tout à fait à son aise dans un pavillon de sousa.
On s'occupe comme on peut en patientant pendant l'installation de la Band'Aligre.



        Le jazz nous inspire tous différemment.




samedi 4 juin 2011

Et Jazz in Cité Riverin fût.

Le Jazz, c'est chouette.
Couper une rue parisienne à la circulation, c'est drôle.


Faire les deux en même temps, c'est génial !


Vendredi 3 juin 2011, le Jazz est revenu dans notre petite Cité Riverin, le temps d'une soirée inoubliable.



Est revenu ??

Eh oui, c'était la troisième fois déjà que nous avons réussi à faire du "génial". Et pour la troisième fois, il fallait bien qu'on se décide à relayer l'information avec des moyens modernes, et se faire une petite place sur l'énorme toile.

Hier soir, donc, c'était jour de fête avec la plus tarée de toutes les fanfares, j'ai nommé :

La Band'Aligre.
La patate et le groove sont leurs maîtres mots et la nuance piano n'existe plus (ou n'a sans doute jamais existé). A les écouter, personne ne résiste à leur bonne humeur, nos pieds fourmillent, nos hanches se disloquent, les sifflets fusent et les visages s'éclaircissent. D'Edith Piaf à Nirvana, ils ont fait le show, drôle et enivrant !

Puis a prit place le Paris Jazz Repertory Quintet
5 pas si vieux de la vieille. 
Aux commandes, un pianiste américain, gentil comme un pancake : Joe Makholm.
La section rythmique était assurée par un batteur, doux comme chaton : Pascal Basile, dit Baseli, et son compère Jean-Louis Carlotti, beau comme un chêne liège à sa contrebasse. 
A eux trois, ils forment un plateau d'argent pour deux autres gais lurons : le premier fait partie de cette famille étrange nommée "Premier trompette". Le pavillon en l'air, les lunettes au bout du nez, les pistons huilés du mieux qu'il puisse, il nous a enchanté par son phrasé inimitable : Franck Delpeut.
Et le deuxième, tout en colonne d'air sur ses saxophones, parfaitement bien réglés, le cheveux grisonnant, mais l'oeil encore vif et le poil soyeux : Philippe Nadaud.
Ces 5 musiciens nous ont emmenés dans le be bop des années soixante. Et de leur point de vue musical, les années soixante, c'était du lourd et du beau !

Ce quintette a pu être magnifiquement mis en valeur grâce à Franck Demeocq (Nocturnal Evenement), venu pour l'occasion installer une scène et des lumières au milieu de la rue.

Si vous êtes sages, on publiera des photos, et peut-être même des vidéos (?)